La Fête de l’humanité revient (encore et toujours) cette année le 13, 14 et 15 septembre prochain à la Base 217, au Plessis-Pâté/Brétigny-sur-Orge ! Si l’an dernier, on vous parlait du virage électronique qu’avait pris le festival, rebelote pour cette 89e édition avec des noms techno tels que Jeff Mills, Anetha ou encore Mac Declos. Mais pas que! Entre engagement, culture et solidarité, la programmation s’annonce aussi très éclectique.
À Paris, septembre s’accorde tous les ans avec la Fête de l’Huma, le festival qui fait rimer fête et politique. En même temps, ça se comprend : c’est LE rendez-vous idéal pour toutes et tous, de célébrer ensemble la culture sous toutes ses formes, l’art dans toute sa splendeur et la politique (aussi). Cette année, la temporalité est un peu spéciale puisque le journal L’Humanité fête ses 120 ans (oui, ça pose).
Côté musique, en dehors des gros noms tels que SCH, Vladimir Cauchemar ou encore Jain, on aura le plaisir d’écouter Johan Papaconstantino, sa nonchalance et son bouzouki. Mais aussi Pomme et ses chansons pop-folk aussi poétiques qu’engagées. On espère d’ailleurs entendre ‘À perte de vue’, track qui parle de la l’extinction des belugas ou ‘2019’, qui lui prône la liberté d’aimer qui on veut, peu importe le genre et la sexualité.
À lire également sur Tsugi.fr : Brunch Electronik Festival : décor onirique, line-up fantastique L’Huma L’Huma
La ‘shlagwave’ alternative du groupe breton Gwendoline viendra retourner les crânes des festivaliers, avec leurs slogans mélodiques accrocheurs et leur pointe de cynisme pour parler de la société (on a hâte). The Doug, artiste mélangeant rap et pop, reviendra sur les planches pour présenter son dernier album, réparer. Dans la même lignée rappée, on s’empressera d’aller écouter Ben PLG dont les thématiques gravitent autour de son vécu et des thèmes sociaux, dont la précarité.
Puis, Voyou distribuera les sourires à coups de mélodies chaleureusement pop, notamment grâce à sa trompette enchanteresse. On retiendra le nom de Juniore, un trio qui plane sur une ambiance yéyé, dont le titre ‘Les héros de Barbès’ sorti en 2018 se présentait comme une promenade dans un Paris sombre, dans le 18e arrondissement (ps : ça vaut le détour).
Bon et côté électronique / teuf de nuit, ça donne quoi? Comme on vous le disait plus haut, l’un des pionniers de la techno de Détroit, le grand Jeff Mills nous fera l’honneur d’être de la partie cette année. Anetha et Mac Declos (jamais l’un sans l’autre, ces deux-là) feront respectivement gronder les subs avec des nappes trance, nu-wave, acid et drum’n’bass pour l’une, et des BPM frôlant les 160 pour l’autre. Dans la même veine, la DJ Salome sera derrière les platines avec quelques nuances hardcore voire hip-hop. De quoi saigner le dancefloor et ce, jusqu’à quatre heures du mat’.
Côté collectifs (que l’on connait bien dans les colonnes de Tsugi), Pardonnez-Nous, composé de 5 DJs parisiens fêteront leurs dix ans cette année à la Fête de l’Huma (double anniversaire, donc). Le collectif La Culottée (fête queer, joyeuse et libérée) oscillera entre techno, wave, discoïdes et autres styles hypnotiques. Quelques mots sur eux : une bande de DJs, producteur.trices et musicien.ne.s qui mettent au centre de leur priorité une inclusivité maximale et un espace safe pour la communauté LGBT+.
Pour célébrer ce grand âge (120 ans quand même), le festival a prévu de festoyer encore plus que d’habitude. Un coup de projecteur sera mis sur le Nouveau Front Populaire et sa victoire aux législatives, mais aussi sur l’urgence climatique qui se trouve au coeur de toutes les préoccupations. Ce sera aussi l’occasion d’échanger à propos de la montée des idées d’extrême droite et autour du pluralisme de la presse, lors de débats organisés.
On parle également d’une programmation alléchante (pour ne pas changer) sur le plan théâtral, circassien et humoristique. On conseille notamment d’aller voir ‘Jouir’, récit d’une femme en quête d’orgasme, mix entre humour, danse, chant et poésie qui invite à se poser des questions sur le désir et la jouissance, porté par la compagnie d’art de rue Notre Insouciance.
Enfin, La Fête de l’Huma c’est aussi vingt projections de films, un espace dédié au livre et un village présentant 80 pays du monde et leurs richesses culturelles… La Fête de l’Huma, toujours populaire, accessible à toutes et tous, tranches d’âges confondues, avec des prix (très) attractifs.
Pour prendre vos places, ça se passe par ici !
